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En bloc, le sport et les études. « J’ai validé mon trimestre avec de super-notes ». Chose qui n’était pas gagnée quand on n’a eu que 9 en anglais au bac et qu’à l’Essex County College, tous les cours sont évidemment dispensés dans la langue des Américains. « Je n’ai pas de problème. Je vis très bien là-bas. Quand je suis partie, ça me faisait un peu de peine de quitter. Je ne pensais pas que je m’attacherais autant à mon nouvel environnement. Je me sens bien ». En somme, c’est l’Amérique. Du coup, la double vice-championne de France junior du 400 m de l’EA Cherbourg – Querqueville (56 »49 en 2013, et 55 »51 en 2014), exilée aux States, « au début pour un an », évoque déjà « l’optique d’au moins deux ans… pour le moment », tant elle trouve tout « super » et se dit « contente ».
Des cours et des courses
Contente de ses cours, Eugénie. Pas encore de ses courses. De sa seule course pour être plus précis. « Ça ne représente pas du tout ce que je peux faire. Une catastrophe ! Ça s’est passé dans des conditions bizarres. La piste était plate, sans virages relevés, et ça glissait. Je n’ai eu aussi que quinze minutes d’échauffement. Ça a été très mauvais, 61 secondes ! » À quelque trois secondes de son meilleur chrono en salle. Pas de quoi doucher pour autant le bel enthousiasme d’Eugénie. « Je fais confiance à mon coach, Mickaël Smart, il a emmené dix athlètes aux Jeux Olympiques ». Évidemment ça en impose… Jusqu’ici, l’entraînement, « dans le gymnase de l’école qui n’a pas de stade » a surtout été axé « sur la préparation physique. Là, on commence à courir. Pas énormément de vitesse, du fond. Et on n’a pas du tout chaussé les pointes. À Cherbourg, j’ai fait deux séances avec Thierry (N.D.L.R. Taillandier, qui l’entraînait depuis 2011) et il m’a trouvée plus forte ». À chacun sa façon de faire. La réponse ne va pas tarder. Eugénie est déjà dans les starts. « Il y a une grosse saison qui se prépare », annonce-t-elle, le ton gourmand. « Toutes les semaines pendant deux mois. Dans le New-Jersey, à Boston, à New-York ». Des noms qui ont bien des tonalités de rêve américain. Wait and see. Attendre et voir.